Burkina Faso : Découverte de traces d’uranium, de pétrole et de diamants
S’il existe une vérité indéniable, c’est bien la richesse du sous-sol burkinabè. En effet, le Burkina Faso dispose d’un énorme potentiel minier. Plusieurs des minerais du potentiel minier sont en exploitation tandis que d’autres sont en cours d’évaluation ou étude. Une nouvelle découverte vient allonger la liste du potentiel minier du pays.
La loi 036-2015/CNT du 26 Juin 2015 portant code minier du Burkina Faso définit les substances minérales comme l’ensemble des substances naturelles amorphes ou cristallines, solides, liquides ou gazeuses ainsi que les substances organiques fossilisées et les gîtes géothermiques. Cette même loi définit les substances précieuses comme l’ensemble des métaux précieux, des pierres précieuses et des pierres fines.
Au Burkina Faso, les métaux précieux sont l’or, l’argent, le platine et les platinoïdes tels que l’iridium, l’osmium, le palladium, le rhodium et le ruthénium à l’état brut ainsi que tout concentré, résidu et amalgame qui contiennent de tels métaux. Au titre des pierres précieuses, il y’a le diamant, l’émeraude, le rubis et le saphir.
L’or et l’argent sont les seuls métaux précieux qui sont en exploitation. Ces métaux précieux sont rencontrés dans les ceintures de roches vertes birimiennes qui représentent environ 22% du territoire. Cependant, des traces ou indices de ressources énergétiques (uranium), d’hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) et du diamant sont présents.
Fabrice Sandwidi