Du Mali au Zimbabwe, le lithium africain suscite des convoitises
Le monde vit une nouvelle ruée, non vers l’or, mais vers le lithium, qui pour beaucoup, représente l’avenir de la production de véhicules électriques et dont dépend la lutte contre le changement climatique. L’Afrique devient de plus en plus convoitée pour le précieux métal rare dont elle regorge.
Les prix du « métal vert » ont connu une hausse de près de 500 % l’année dernière due au fait que « pratiquement tous les constructeurs automobiles se sont lancés dans la production de véhicules électriques”, selon Sung Choi, analyste des métaux chez Bloomberg NEF.
Comme ce que font déjà les entreprises chinoises qui cherchent à s’assurer qu’elles ne manqueront pas du métal nécessaire à la fabrication des batteries lithium-ion, dont la Chine possède le plus grand marché de voitures électriques (VE) au monde et assure 80 % de la production mondiale.
Le lithium d’Afrique de plus en plus convoité
Alors que plus de la moitié des ressources mondiales de lithium se trouvent en Amérique du Sud et en Australie, la Chine parcourt le monde à la recherche de nouvelles sources de ce métal, notamment sur le plateau de Qinghai-Tibetan en Inde et ailleurs, mais aussi de plus en plus en Afrique.
L’Afrique dispose de réserves considérables de lithium, représentant près de 5 % des réserves mondiales. Des pays tels que le Zimbabwe, la RDC, la Namibie, le Mali et la Zambie se trouvent parmi les plus grands détenteurs de ces ressources. Alors que plus de la moitié des ressources mondiales de lithium se trouvent en Amérique du Sud et en Australie, la Chine parcourt le monde à la recherche de nouvelles sources de ce métal, notamment sur le plateau de Qinghai-Tibetan en Inde et ailleurs, mais aussi de plus en plus en Afrique.
Cheriff COULIBALY